Reconnaissance et gratitude

Reconnaissance et gratitude

Reconnaissance et gratitude:

Le trapèze volant, bien plus qu’une simple école, une école de vie!

Dans ma vision de l’accompagnement, les notions de reconnaissance et de gratitude sont deux éléments fondamentaux. Ils représentent une partie du socle sur lequel mes séances se déroulent. Cette vision aide à observer le monde avec un autre regard, à voir le verre à moitié plein et plus à moitié vide, par exemple. Raison pour laquelle, je souhaitais, aujourd’hui, en faire preuve:

«Chère École Den Zali,

Je suis pleine de gratitude et de reconnaissance pour votre magnifique représentation à laquelle j’ai eu la chance d’assister. A travers votre passion pour le trapèze volant, vous nous permettez de vivre des moments pleins d’authenticité, de plaisir, d’émotions et de profondeur.

Vous m’avez fait vibrer et pleurer. Le fil rouge et la mise en scène ont été réalisés d’une main maître : une main de fer dans un gant de velours. Ce fut les montagnes russes émotionnelles, mais également une montée en intensité très bien orchestrée. Une somptueuse prouesse tout en poésie.

Votre show est à l’image de qui vous êtes : professionnels.les, intenses, artistes, sportifs.ves, authentiques, avec une grande touche d’humour et un zeste (ha bon !?) portés détails. Vous nous avez emmenés dans votre monde aérien, magique et féerique!

Ces numéros n’avaient pas qu’un début et une fin. C’était bien plus que cela: il s’agissait d’une première pour votre centre, d’une naissance. Et également la sortie de Fanfan côté lumière afin qu’il puisse, dorénavant, se concentrer sur son nouveau rôle favori, celui qui lui permet de mettre les autres en lumière.

Ce spectacle est également à l’image de votre établissement: vos cours sont construits sur la même base et nous permettent de traverser toute la palette des couleurs: de la gestion du vide au début, jusqu’à la gestion de notre corps et de nos émotions quand il s’agit de se lancer sans longes. Nous passons du rire aux larmes et de la peur à l’euphorie. Une sensation personnelle intense, de se sentir vivant et de s’observer évoluer aussi vite que possible mais aussi lentement que nécessaire. Car le ballant n’est pas une science exacte, c’est un ressenti propre à chacun, il n’y en a pas deux identiques, comme vous le dites si bien…

Le fait de transmettre sa passion, avec amour de la discipline, permet de rentrer dans une tout autre dimension, dimension dans laquelle vous évoluez avec brio.

J’ai beaucoup de reconnaissance pour votre venue et votre installation dans ce petit coin de Suisse. Nous avons une chance incroyable d’avoir d’aussi talentueux trapézistes à proximité, j’en ai conscience.

Pour tout cela, MERCI, vous êtes bien plus qu’un simple centre de trapèze…»

Une extraordinaire école de confiance en soi pour celles et ceux qui veulent tenter! Un juste équilibre entre bienveillance et douceur d’un côté, sens de la dérision et rigueur de l’autre.

Si vous souhaitez avancer sur votre chemin ou simplement passer un bon moment avec une équipe du tonnerre, vous y serez à la bonne adresse, c’est certain!

Choisir c’est renoncer!

Choisir c’est renoncer!

Choisir c’est renoncer!

Après la publication de quelques stories sur ma page au sujet des réseaux sociaux, je choisis de poser les mots sur papier afin «d’en tirer quelque chose», pour moi et pour vous!

Fort est de constater que si on désire être présent ET visible sur les réseaux sociaux, avoir des retours, des commentaires et voir sa communauté grandir, n’être QUE présent ne suffit plus. L’algorithme de certains, voire de tous les réseaux sociaux tend à imposer le fait d’être présent tous les jours en story et très régulièrement avec des postes. Et ce, afin qu’il décide de vous «montrer» à d’autres comptes pour tester la pertinence de vos contenus, ou pas.

Et si vous ne suivez pas ce rythme, vous êtes «punis», c’est-à-dire que notre Cher Ami l’algorithme va «choisir» certains de vos abonnés et tout bonnement les désabonner sans même le leur demander, bien évidemment…

Pour les individus qui souhaitent développer leur activité, il est très facile de rentrer dans ce cercle vicieux du «toujours plus, pour toujours moins», c’est-à-dire passer toujours plus de temps sur les réseaux, pour toujours moins de résultats. Tout en gardant à l’esprit que tout ce temps consacré sur les réseaux n’est pas rémunéré. Le temps consacré à cela est, d’ailleurs, bien plus important que ce qu’on pourrait imaginer. C’est une activité fortement chronophage.

Cette situation fait résonner chez moi un fort sentiment d’injustice et de frustration : d’injustice car un lourd travail est effectué en amont et le fait que ce semeur de troubles (l’algorithme) puisse décider de la pluie et du beau temps comme il le désire, me met très en colère. Je n’ai pas pour ambition d’obtenir une communauté gigantesque, mais si je pouvais continuer à toucher les personnes qui désirent me suivre, sans que ce Cher Monsieur vienne semer sa zizanie, cela me conviendrait. Ensuite, je ressens de la frustration car oui, c’est du travail pour peu de retour au final (conséquences directes des changements d’algorithme). Si je publie et partage, c’est avec mon cœur et beaucoup de plaisir que je le fais. Ma seule «rémunération» sont vos retours, vos partages, vos mercis. Sans ça, publier n’a pas/plus de sens pour moi: me retrouver seule face à mon écran de téléphone ne me procure aucun plaisir.

Arrivée à ce stade, trois options s’ouvrent à moi:

Premièrement, je pourrai me victimiser, râler, rester dans ma colère et vous inonder de cette mauvaise énergie.

Deuxièmement, je peux décider de suivre les règles du jeu que quelqu’un d’autre me demande de respecter pour qu’il veuille bien me diffuser plus largement. Cela aurait pour conséquences de faire des choses qui ne sont pas MOI, me mettre une forte pression sur les épaules pour publier beaucoup plus, ce qui engendrera un stress important, de la fatigue et de la frustration, certainement, de ne pas toujours y arriver comme je l’aimerais. A nouveau, l’énergie que je vous transmettrais ne serait pas la mienne, mais la leur…

Troisièmement, je peux accepter la situation comme elle est : Oui, je suis en colère et je ne suis pas ok avec ce mode de fonctionnement mais je n’ai pas le pouvoir de le changer. Je désire rester sur les réseaux par plaisir et non par obligation, je souhaite poster quand cela me parle et non me rajouter une obligation sur le dos, dont je n’ai pas besoin, en rentrant dans LEUR moule. Je refuse d’intensifier ce lien de dépendance, déjà bien trop présent dans mon quotidien. «Choisir c’est renoncer».

Je choisis, pour le moment, de continuer à publier avec mon cœur et, peut-être, un jour, j’arrêterai car cela ne correspondra plus à mes valeurs et mes objectifs. Je peux encore avoir des interactions, bien que ces dernières soient bien moindres qu’auparavant, je l’accepte. Le jour où ces interactions auront disparu, si l’algorithme continue d’évoluer dans le même sens, je tirerai ma révérence, en sachant, en conscience, ce à quoi je renonce mais également ce à quoi je dis oui: plus de temps disponible pour d’autres choses, une autre manière de communiquer avec vous (à envisager), un alignement avec qui je suis et dans le respect de ma personne. Je me dirai OUI à moi, à mes priorités et mes besoins, à ma vie.

Pesons le pour et le contre dans nos décisions, prenons le temps de faire les choses en conscience:

Faisons les choses pour soi ou pour les autres ?

  • Mon choix me coûte-t-il plus ou moins que ce qu’il me rapporte en termes d’énergie?
  • Qu’est-ce que je choisis?
  • A quoi est-ce que je renonce ? Suis-je prête à renoncer à cela?
  • Est-ce que je me respecte?
  • Est-ce que je prends en compte mes besoins et mes priorités?

Nous avons les cartes en mains, quel que soit le questionnement, la thématique ou le domaine concerné, apprenons à en faire bon usage en se posant les bonnes questions car choisir c’est renoncer…

Ralentir pour mieux accélérer

Ralentir pour mieux accélérer

Coaching: ralentir et prendre de la distance:

Et si on profitait de cette période agitée pour ralentir…

Et si on profitait de ces moments en comités restreints pour ÊTRE, en pleine conscience et sans culpabilité… Et ne plus FAIRE…

Et si on profitait de ces instants pour rire, chanter, danser en toute légèreté, afin d’offrir la possibilité à notre enfant intérieur de s’exprimer… (il n’attend que ça )

Et si on en profitait pour presser sur Off, pour recharger nos batteries, nous (re)connecter à nous-m’aime, laisser le temps aux mises à jour de s’effectuer, ou carrément à un formatage…

Et si on profitait de ces températures basses et de ce ciel gris pour CHOISIR de ne faire RIEN, parce qu’on en a besoin et qu’on s’écoute.

Et si ces moments où on débranche la prise étaient bien plus importants que ce qu’on peut imaginer ou croire. Si faire le vide c’était faire de la place à du nouveau, du positif, de la créativité, un élan neuf… La possibilité de couper le moteur et admirer le paysage pour mieux redémarrer ensuite…

Moi j’y crois même si parfois il m’est difficile de dire stop au tourbillon dans lequel nous vivons.

Et si cette année nous nous offrions un cadeau, le luxe de dire stop, de nous couper de toute cette agitation, de s’autoriser ce changement de rythme pour prendre soin de soi?

Je vous souhaite de croire à tout cela et de vous offrir ce cadeau, si le besoin s’en fait sentir

Saisir la balle au bond

Saisir la balle au bond

Coaching et élan final

Il y a de ces propositions qui ne se refusent pas. Il y a de ces propositions qui nous stimulent. Il y a de ces propositions qui nous nouent le ventre. Et il y a celles qui réunissent ces deux derniers aspects en même temps. C’est là que ça se complique et qu’un élan particulier est demandé.

Il y a plusieurs mois, la proposition de donner un cours de 2 jours «Bases Coaching», à des adultes, m’a été faite. A ce moment-là, ça fait grave boum boum dans mon cœur: Quel plaisir ça doit être de pouvoir transmettre des informations, des connaissances et des partages d’expériences à des participants en soif d’apprentissage! Quand je m’y projetais, le tableau était beau et si agréable! Une incroyable possibilité de sortir de ma zone de confort et d’aller découvrir, encore plus loin, qui je suis et ce que je suis capable de faire. Quel joli défi!

C’est à ce moment-là, bien entendu, qu’une belle alerte émotionnelle est montée en moi: stress, crispation et mal de ventre. J’avais le trouillomètre à zéro et aucun élan! Ce petit rappel de mon égo ou mon intellect (mettez-y le mot qui vous convient), qui vient gentiment me titiller et appuyer sur le bouton qui fait mal: «Qui es-tu Solenne pour te prétendre être capable d’apprendre des choses aux autres?, «Es-tu bien sûre d’avoir les connaissances et l’expérience nécessaire?», «Il y a tellement de gens qui ferait ça bien mieux que toi». Problème de légitimité dites-vous? Syndrome de l’imposteur? Ha oui effectivement, ça me dit vaguement quelque chose (humhum…)

Après discussion avec des personnes de confiance qui m’ont donné de l’élan, avec celle qui m’offrait cette opportunité et qui, somme toute, n’aurait pas fait cette proposition à quelqu’un qu’il n’estimait pas être capable (du moins je l’espère) ainsi qu’un long dialogue (monologue ?!) avec moi-même, j’ai pris la décision de relever le défi. C’est parti pour un voyage dont je connais la destination mais absolument pas les conditions climatiques.

Je me suis donc lancée dans la rédaction d’un support de cours et j’ai pu constater, à travers les différentes lectures que j’ai faites dans ce cadre, que cela était facile et que j’avais beaucoup de plaisir à le faire! De ce fait, je me suis découverte une capacité que je n’aurai même pas osé imaginer. Première prise de conscience: en sortant des sentiers battus, non seulement on découvre le trésor tant attendu mais il y a également de fortes probabilités d’en découvrir d’autres, tout au long du chemin, puisque notre regard se porte sur un environnement inconnu.

Ensuite, il a été nécessaire pour moi de «fabriquer» ce cours, en termes de contenu, de rythme, d’exercices, de pause, etc. En d’autres mots, créer un déroulé pédagogique sans aucune connaissance spécifique dans la formation d’adulte, mais entourée des personnes compétentes en la matière qui ont pu m’aiguiller et m’accompagner dans ce processus. Il n’est pas nécessaire de vous dire que mon égo a refait surface à ce moment-là… «Comment Solenne oses-tu continuer dans ce projet sans avoir de formation d’adultes, comment oses-tu?». Ce dialogue ne s’est jamais arrêté, j’étais juste capable de le faire taire, par moment. et l’objectif me semblait encore si loin!

Jusqu’à ce vendredi soir. Ce vendredi soir qui annonçait que le lendemain matin, j’allais prendre la casquette de formatrice. Casquette que je n’avais jamais, à ce jour, posée sur ma tête. Là, je me suis pris un train. Non, un TGV en pleine tronche! Toutes mes croyances limitantes ont resurgi mais puissance mille. Mon égo également, avec tous les symptômes physiques que cela peut engendrer. Comme si je m’apprêtais à faire un saut à l’élastique et que là, j’y étais, je suis sur le bord, tout le matériel est en place et il ne reste plus «qu’à» sauter, à donner l’élan final. C’est cet instant-même qui déterminera toute la suite, à savoir de le faire, ou non. À ce moment-là, justement, je n’avais plus envie. L’élan, je ne voulais pas le donner, je voulais faire marche arrière, ne jamais avoir pris cette décision de tenter quelque chose de différent. J’aurai rêvé de trouver, par magie, un/e autre formateur/trice pour le donner ce fichu module. J’ai lâché prise sur ce stress et ces angoisses qui m’envahissaient et j’ai pleuré à chaudes larmes. C’était un mal pour un bien, ça m’en a libéré d’une certaine manière.

Je ne vous cacherai pas que ces 2 journées de formation n’ont pas été qu’une partie de plaisir: le temps de trouver sa place, son style. De gérer le temps, les questions. De prendre confiance en soi, en ce qu’on dit. Et d’encaisser physiquement le stress vécu qui engendre, chez moi, fatigue et maux d’estomacs.

Cette expérience ne peut que me confirmer, même si je le savais déjà, o combien il peut être difficile, mais VRAIMENT difficile, de sortir de sa zone de confort. Cela nous pousse dans nos retranchements, dans des états émotionnels loin d’être confortables et dans des peurs angoissantes. On se retrouve seul/e, seul/e face à soi-même. Face à nos doutes, à nos craintes, à nos croyances et à la valeur que nous nous portons. L’intensité sera évidemment proportionnelle à l’objectif et à l’importance qu’on lui porte (dans mon cas, importance haute. Avais-je réellement besoin de l’écrire?!).

Aussi forte sera cette étape, aussi fortes seront les émotions qui la suivront: Je viens de la terminer cette 2e journée. Je l’ai fait! Et je l’ai bien fait! Non, ma prestation n’était pas parfaite, oui il y a des pistes d’amélioration et oui j’ai été stressée et crispée. Mais je l’ai fait et ça, ce n’est pas rien. Je peux être fière de moi, je suis fière de moi, j’ai le droit de le dire et même de l’écrire. Je me sens heureuse, émue et nourrie par tous ces échanges riches. Autant j’ai apporté quelque chose à la vingtaine de participants/es présents/es, autant chacun et chacune d’entre eux/elles m’a permis de grandir et de découvrir tellement de choses en moi! J’ai une gratitude sincère pour ce que je viens de vivre et de partager. Je ne peux pas encore dire que mon égo avait entièrement tord et que, dorénavant, je n’aurai plus ce type de réflexions mais c’est certain que ce dialogue interne n’aura plus, à l’avenir, un volume aussi élevé et, de ce fait, autant d’impacts émotionnels désagréables et apprenez de nouvelles choses. Cela m’a permis, par-contre, de tordre le cou à certaines croyances, ce qui aura des répercussions dans d’autres domaines de ma vie, où elles pouvaient avoir une influence négatives inconscientes.

Je termine ce challenge avec un goût agréable, positif et enivrant, le sentiment d’avoir grandi et de continuer à avancer sur ce chemin qui est le mien. Il est jonché de grosses pierres parfois, tout lisse à d’autres moments. C’est cette variété de couleurs, de reliefs et de difficultés qui lui donne toute sa saveur. Je suis humaine et suis donc composée de toutes les émotions qui vont avec, les bonnes comme les moins confortables. Et que c’est bon!

Vous savez quoi? La bonne nouvelle dans tout ça, c’est que j’ai envie de recommencer mais chuuuuut, c’est un secret!!!

Et vous alors, c’est quand que vous le donnez cet élan final et que vous vous lancez dans le vide (avec un filet bien entendu)?

Authentiquement

Solenne

Les attentes en coaching

Les attentes en coaching

Coaching et attentes

J’ai envie de partager un moment de ma vie, un moment qui paraît tout bête en apparence et qui pourtant représente tellement de choses… les attentes…

C’est dans ces cas-là que je réalise aussi que j’ai beau avoir déjà fait un sacré travail sur moi-même depuis fort longtemps, il y a et il y aura toujours des petits grains de sable pour me rappeler de continuer ce beau chemin à la découverte de qui je suis, pour que la roue tourne de mieux en mieux…

C’est également ces instants, un peu plus délicats et sensibles, qui permettent de réellement apprécier la beauté de ceux qui sont magiques et précieux, de ceux qui roulent.

Je constate également que, oui effectivement, je n’en finirai jamais. Néanmoins, les blessures, les croyances et toutes les émotions sur lesquelles je bosse, s’atténuent. Certaines disparaissent totalement et d’autres diminuent. Pour ces dernières, elles sont encore là, il y a encore quelques réglages à faire. Par-contre, cela se fait de moins en moins dans la douleur, et ça, c’est tellement chouette!

Suite à une discussion avec des amies qui me sont chères, il y a quelques jours, j’ai pu constater que je traversais une vague de «J’ai ENCORE des attentes vis-à-vis de mon entourage». Jusque-là, rien de bien dramatique. Et certainement que si ces «attentes» étaient venues d’une manière totalement isolée les unes des autres et étalées dans le temps, je ne m’en serai même pas rendue compte… Fort est de constater que leur quantité cumulée, est venue réveiller quelque chose en moi…

Des attentes, il est si facile d’en avoir. Que ce soit dans nos relations, dans notre travail, par rapport à notre planète et vis-à-vis de nous-même. Cette dernière, même pas besoin d’en parler! Contrôle quand tu nous tiens…

La vie est tellement plus simple, plus légère et plus belle sans attente. Prendre les gens, le quotidien et les choses, dans la spontanéité, sans rien attendre en retour. Le stress, la frustration la déception et la colère disparaissent comme par magie, tout paraît plus clair.

Je prends donc conscience des attentes que j’ai encore, particulièrement humaines, dans un court laps de temps. Qu’elles soient fondées ou non, d’ailleurs, la finalité est exactement la même : La situation est mal vécue et s’installent des sentiments et émotions pas très agréables : De la tristesse, de la colère de la frustration et j’en passe…

BREF, revenons-en à nos moutons! Je prends donc conscience de tout cela en en parlant. Là, un stress se produit en moi et je me dis que s’il y en a autant, c’est que quand même, il y a quelque chose à travailler. Ce n’est pas là par hasard… ça vient toucher quelque chose chez moi car si ce n’était pas le cas, je n’y ferai même pas attention. L’effet miroir, vous connaissez? Un bouton vient d’être enclenché! WARNING! Ouin ouin ouin (Le bruit est pas terrible, je l’admets… Imaginez une sirène retentir, ça sera plus efficace!).

De là, 3 choix:

  1. J’ignore ce stress, je le fais taire, il n’a jamais existé. Il finira certainement par partir mais pour mieux revenir et encore plus fort lors d’un événement futur ou il se transformera, tôt ou tard en une maladie quelconque.
  2. Je me mets en colère contre la terre entière au risque d’y laisser quelques plumes et surtout d’avoir des réactions et comportements totalement disproportionnés à la situation de départ. Si mon choix de vie est de finir ermite, cette option pourrait être la bonne… Après réflexion, telle n’est pas mon but de vie…
  3. J’utilise ce stress comme une belle opportunité d’évoluer, de comprendre mes mécanismes et, de ce fait, d’avancer

Vous comprendrez bien que j’ai choisi la 3e option. Avantage à avoir déjà bien bossé sur moi-même, j’ai acquis la capacité à prendre un peu de distance toute seule, pour comprendre ce qui se joue en moi…

Passage à l’action donc: En y réfléchissant, je suis touchée oui. Je suis même blessée: Je suis triste car j’ai le sentiment de perdre un lien. Et je suis en colère car cela touche mes valeurs principales dont celle du respect, cher à mon cœur. Je ne me sens effectivement pas respectée. J’ai également conscience que je sur réagis, C’est-à-dire que ma réaction, ce que je ressens, est disproportionnée par rapport au contexte. La preuve que ça vient réveiller quelque chose de profond chez moi.

En continuant à décortiquer ces notions de respect et de politesse et en me demandant ce que cela signifie réellement à mon sujet, je prends conscience que : Quand certaines attentes ne sont pas comblées chez moi, quand bien même elles sont justifiées, dans mon cerveau, dans mon cœur ou au niveau de mon inconscient, je ne sais plus très bien… il se passe quelque chose du type «tu ne le mérites pas, tu n’en vaux pas la peine».

BINGO, j’y suis! Cela vient réveiller une jolie croyance limitante, que je connais très bien pour déjà avoir travaillé dessus à quelques reprises, celle de «Je ne vaux rien, je n’ai pas de valeur et les autres en ont bien plus que moi». La métaphore que j’utilise, qui représente bien cette croyance, est celle du mouchoir (Ben oui, le mouchoir c’est moi…): Le mouchoir est utilisé quand on en a besoin, puis on le jette, une fois qu’il n’est plus utile.

Merci à mon inconscient pour sa coopération. Merci à lui de m’avoir aidé à mettre en lumière mon mécanisme de défense. Cette stratégie que j’ai mise en place il y a fort fort longtemps et qui a fonctionné, jadis. J’en ai eu besoin, elle m’a été utile et je l’en remercie. Aujourd’hui, ce n’est plus le cas, je n’en ai plus besoin car j’ai compris un certain nombre de choses sur moi, sur les êtres humains en général, sur la vie.

Cela me permet de prendre encore plus de distance afin de poser les mots suivants et m’apporter la reconnaissance dont j’ai besoin:

«Solenne, tu es une personne ayant de la valeur, n’en doute plus. Tu as bien assez douté par le passé. Que tes attentes, même justifiées, ne soient pas comblées, ne signifie rien sur qui tu es. Tout un chacun a sa vie avec ses priorités et les responsabilités qui les incombent. Tu as le droit d’avoir ton avis sur les choses. Continue d’avancer sur ton chemin et regarde avec gratitude toutes les situations dans lesquelles tu as réussi à ne pas avoir d’attentes et, pour lesquelles, il y a eu un retour extraordinaire. Avec amour. Moi-Toi-Nous»

Soyez fière de qui vous êtes, d’où vous venez et quelques soient vos casseroles. Nous en avons tous et ces dernières ne nous définissent en aucun cas. Vous êtes qui vous êtes ici et maintenant. Soyez bienveillant.es avec vous-même, nous avons tous et toutes des attentes à un moment ou à un autre. Prenez le temps de les regarder et demandez-vous ce qu’elles vous apportent… Ou pas…

Belle semaine à vous tous et toutes!

Authentiquement,

Solenne

Perdre son feu sacré – Coaching professionnel et coaching de vie

Perdre son feu sacré – Coaching professionnel et coaching de vie

Perdre son feu sacré et coaching

Il y a des appels téléphoniques qui font tout bizarre… Il y a cet appel où on m’a proposé d’écrire un article, moi qui suis persuadée de ne pas savoir écrire… Jolie croyance limitante, n’est-ce pas?

J’ai choisi de faire face à mes peurs, celles qui me disaient que je ne serai pas à la hauteur, que ça sera nul, que les gens vont se moquer ou encore simplement la peur de la page blanche… Je suis sortie de ma zone de confort et je suis fière d’être allée au-delà de ce que je pensais être capable, j’ai développé un nouveau potentiel.

Je suis heureuse aujourd’hui de pouvoir vous partager mon tout premier article.  J’espère qu’il vous plaira. Il a été écrit avec les valeurs qui me sont chers: Authenticité, liberté et plaisir.

Merci à la Voix des Femmes et à Virginie Claret de m’offrir cette magnifique opportunité de me dépasser et pour leur confiance.

IL FÛT UN TEMPS OÙ JE L’AVAIS PERDU CE FAMEUX FEU SACRÉ. Je n’étais pourtant pas si mal que ça, j’avais «tout pour être heureuse»: Un conjoint aimant, une maison, des enfants et un bon travail. Le tableau idéal de la famille parfaite me direz-vous… La face visible de l’iceberg vous dirais-je.

Mon titre d’économiste d’entreprise en poche, je m’étais jetée sur un emploi qui «paraissait bien aux yeux de la société et de ma famille». Je me suis enfermée, à travers mon éducation, dans un carcan de valeurs qui n’étaient pas les miennes. L’envie ultime était d’avoir un statut social et un confortable salaire. Je n’étais qu’une pâle caricature de moi-même. Une nana qui ne désirait qu’une seule chose: qu’on l’aime pour cette image purement matérielle et superficielle. Une femme parfaite et forte, du moins sur le papier, qui réussissait professionnellement. Une femme qui n’est jamais ni en colère, ni triste mais exclusivement dans son mental (douce chimère), l’archétype de la working girl.

Mais un jour, ce fameux travail perdit de son sens, j’étais démotivée, en manque de reconnaissance et j’avais la désagréable sensation d’en donner toujours plus sans rien recevoir en retour. Métro-boulot-dodo, j’étais débordée, et l’envie de me lever le matin diminuait de jour en jour. Je n’avais du temps ni pour mes enfants, ni pour moi. Le mot «vite» devait apparaître dans la presque totalité de mes phrases. J’étais absorbée par un tourbillon sans véritablement comprendre ce qui m’arrivait.

Malgré tout cela, j’étais convaincue que la vie était ainsi et qu’il fallait travailler durement pour «mériter» sa place. Ma vie n’était ni meilleure ni moins bonne que celle du voisin après tout. Je me cachais derrière mon confort de vie, à me complaire dans ma position de victime, car oui, je râlais souvent sur toutes les petites choses du quotidien qui prenaient des proportions invraisemblables. En une phrase, j’étais totalement inconfortable dans ma zone de confort.

Jusqu’au jour où mon corps a choisi de me trahir. Il m’avait déjà montré des signes : troubles alimentaires, insomnies, épuisement, larmes, panique… À force de me répéter «Je suis forte, cela n’arrive qu’aux autres, ça ira mieux après les vacances, patati patata» mon physique a décidé de me lâcher, certainement pour mieux me sauver.

En terme médical, c’est ce qu’on appelle un burnout: Du jour au lendemain, il ne m’était plus possible de sortir de chez moi. Chaque pas vers l’extérieur ou vers autrui me ramenait à un fort sentiment d’insécurité et d’angoisse. Les larmes coulaient sur mes joues à longueur de journée sans trouver un seul moyen pour les arrêter.

Plusieurs mois délicats ont suivi. J’ai eu besoin, dans un premier temps, d’accueillir avec bienveillance ces émotions chargées et dans un second temps, d’accepter ce sentiment d’être perdue et de ne plus savoir qui j’étais. Ensuite, j’ai décidé de partir à la recherche de moi-même.

Accompagnée par les personnes dont j’avais besoin, j’ai, d’abord, fait un travail de deuil : J’ai dit au revoir à cette Solenne que je n’étais plus et que je n’avais jamais réellement été.

ENSUITE, J’AI PRIS MON PIC À GLACE ET JE SUIS ALLÉ CHERCHER AU PLUS PROFOND DE MES ENTRAILLES Ce qui permettrait à mon cœur de retrouver son feu sacré. Ce n’est pas un travail évident, se retrouver face à soi-même, à ses limites et sa vulnérabilité, à toute cette glace qu’il est nécessaire de briser pour voir apparaître cette douce lumière jaune et rouge qui crépite. Ça fait mal, très mal..

Concrètement, j’ai arrêté d’avoir des attentes à l’égard des autres, je vis pour moi car JE suis ma priorité. J’ai appris à écouter mes besoins, à me respecter et à ne plus vivre à travers le regard des personnes qui m’entourent. J’ai déjoué ma croyance que tout le monde valait mieux que moi, j’ai repris confiance en moi et j’ai découvert qui j’étais, afin de ne plus avoir ce désagréable sentiment d’être le vilain petit canard (Coin coin) toujours à côté de la plaque.

Que se passe-t-il quand cette armure tombe? Et bien simplement la sensation d’être à SA place TELLE UNE FLAMME AU BOUT D’UNE ALLUMETTE. Je sais maintenant qui je suis. Quelle réussite de savoir ce que j’aime et ce qui me fait vibrer, cela me permet de me lever tous les matins sans avoir l’impression de travailler. Quand le feu sacré est là, tout devient comme une évidence!

Cette transformation a eu un tel impact dans ma vie, que j’ai décidé d’en faire quelque chose pour les autres à travers MON feu sacré: le coaching de vie. Mes sessions s’adressent aux êtres qui sont dans une démarche d’évolution privée ou professionnelle, qui souhaitent passer à l’action. Des âmes qui ne désirent plus se mentir à elles-mêmes et qui ont un profond besoin d’authenticité et de simplicité dans leur vie. À travers mes stages, faits d’un joli melting-pot de tout ce que j’ai pu expérimenter jusqu’à présent je désire apporter de la légèreté, du bonheur, un peu de folie et une expérience nouvelle. Je souhaite que les personnes repartent rayonnantes, en ayant le sentiment d’avoir vécu quelque chose d’unique, de différent. Avec la satisfaction d’avoir fait un cheminement intérieure et d’avoir découvert un trésor: leur propre étincelle.

Si j’ai pu entreprendre cette métamorphose, c’est que vous en êtes également capable. C’est un magnifique chemin, certes jonché d’embûches, mais il n’y a rien de plus beau que de partir à la découverte de la personne que nous sommes vraiment. Une fois ce feu retrouvé, il irradiera tout votre être, une nouvelle vie s’offrira à vous.

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