Le changement en coaching:
Aujourd’hui, un être haut comme trois pommes avait sérieusement besoin de se faire couper les pointes (des cheveux, je précise…) suite à des séances de démêlage longues et douloureuses et une contrainte extérieure (sa mère) ne lui laissait guère le choix. Sa première réaction fut un refus total de coopérer. En discutant, elle a bien compris que c’était un passage nécessaire pour sa tignasse qui en avait grandement besoin. Deux choix se sont alors offerts à elle : continuer à bouder ou modifier la situation jusqu’à ce qu’elle lui convienne, chose qu’elle a faite: Elle a alors décidé de couper 30 centimètres de longueur afin de les offrir à une société qui réalise des perruques pour les femmes atteintes du cancer. En prenant cette décision, cela lui a permis de mettre du sens à ce coup de ciseau en se sentant «utile» et d’être fière d’elle d’avoir tenté quelque chose de nouveau, d’avoir réussi à le faire! Et quel bonheur de voir cette confiance grandir dans ses yeux grâce à cette nouvelle expérience, certainement plus riche que ce qu’elle et moi aurions pu imaginer au départ…
- Oui le changement fait peur.
- Oui cette peur peut être appréhendée.
- Oui ce processus demande du courage.
- Oui cela est inconfortable (pendant un temps)
Le changement nécessite de passer d’un état «connu» à un état «inconnu». Ce parcours peut être perçu avec de la peur et tant que cette dernière est gérable, elle peut être considérée comme normale et faisant partie intégrante du processus. Elle peut même nous permettre de mobiliser nos ressources et ainsi se transformer en moteur, à travers le stress interne provoqué.
Tant que ce changement sera ignoré, nous prenons le risque de rester dans des stratégies dites négatives: Premièrement, se plaindre, blâmer autrui, subir la situation, se sentir impuissant et se déresponsabiliser de tout. Deuxièmement, l’obstination à poursuivre des stratégies inefficaces et/ou se responsabiliser pour des problèmes qui ne nous appartiennent pas. Troisièmement, l’évitement en occultant ses émotions et sensation, en fuyant, en bloquant ses pensées déplaisantes et/ou en s’éloignant des sources de stress.
Lorsqu’on a besoin d’un changement et qu’il a été identifié d’une manière assez précise (aller discuter avec sa hiérarchie, changer de travail, modifier sa façon de percevoir ses tâches professionnelles,…), il est alors possible de passer à l’action par différent moyen dit positif: d’une part, la modification de la situation, soit une augmentation de ses ressources et de ses capacités pour agir concrètement et/ou obtenir le soutien instrumental de son réseau social. D’autre part, un lâcher-prise à travers une acceptation de ce qui est, de la réalité, de son pouvoir et de ses capacités et finalement de ce que la vie nous offre de positif.
Une fois de plus, nous avons tous et toutes le choix de la stratégie à adopter, en fonction de nos besoins, nos priorités, nos ressources et bien entendu le contexte.
En changeant notre regard, toute la situation peut prendre une nouvelle couleur plus agréable à regarder et à vivre. Et ne perdons pas de vue que les craintes que nous projetons sur les modifications à apporter, sont bien au-delà de ce qui se réalisera vraiment.
Ses schémas sont applicables du plus petit changement au plus grand et quel que soit l’âge.
Et vous, quel processus de changement avez-vous mis en route récemment et pour lequel vous vous sentez fier.ère ?