Période de changement

Période de changement

Période de changement :

En ce vendredi 13 mars 2020, la vie de chacun d’entre nous a changé.

Notre planète terre, mère nature, nous a appelés à nous arrêter. Nous n’avons pas été en mesure de le faire ces dernières années, nous ne l’avons pas écoutée, alors elle nous y a forcés.

Ce minuscule petit virus a pris le contrôle de nos vies. L’être humain n’est rien et ce petit quelque chose, invisible à l’œil nu, nous le confirme une fois de plus. Quelque chose de plus grand, de plus fort et d’intangible frappe à notre porte et nous demande de revoir notre mode de vie, nos priorités et le sens que nous donnons à nos vies. De plus, il nous demande quelle priorité nous accordons à la terre sur laquelle nous marchons, celle qui nous fait vivre. Vous n’avez pas besoin de réfléchir longtemps pour réaliser qu’elle n’avait pas besoin de s’arrêter. Il continue son mouvement et traverse les saisons, beaucoup mieux sans nous. La nature retrouve sa puissance et sa beauté et revient à la vie dans des lieux insoupçonnés. Elle nous survivra, c’est sûr.

Pourrons-nous en tirer des leçons? L’avenir nous le dira…

En attendant, ce 13 mars 2020 restera gravé dans nos mémoires. Cette date où le quotidien de chacun a été massivement ébranlé. La société fait une grande différence: certains se retrouvent au chômage et peut-être même ennuyés. D’autres doivent combiner les «casquettes»: travail, éducation, «bon» entretien de leur maison et enseignement «le dernier mais non le moindre».

Quelle que soit la situation que vous traversez, votre quotidien a été bouleversé. Non, nous ne devons bien sûr pas être pitiés et la situation des autres est beaucoup plus compliquée que la nôtre, que ce soit dans notre pays ou dans d’autres. Cela met les choses en perspective, c’est certain. Néanmoins, cette période n’est pas anodine, pour quiconque. Prenez le temps d’en prendre conscience et d’être gentil avec vous-même. Vous avez le droit de vivre des émotions bizarres et disparates (tant qu’elles ne durent pas trop longtemps, c’est NORMAL). Et si vous leur permettez de s’exprimer, c’est encore mieux, cela vous permettra d’avancer encore plus vite. Vous vivez une période de changement. Les étapes sont similaires à ce que l’on appelle un processus de deuil, le plus connu.

Personnellement, après le choc de l’annonce que les écoles fermaient pendant 7 semaines, j’ai commencé cette période quelque peu euphorique je crois. Un goût de nouveauté, il faut tout mettre en place, ce sera amusant de changer son quotidien, d’être en famille, de passer du temps à la maison, etc. Je n’étais pas dans le déni total mais probablement dans le déni de la réalité que j’allais vivre. Puis, la vie de tous les jours est venue me donner une bonne gifle : apprendre à jongler entre mon rôle de maman, celui d’enseignante que je ne connais pas, celui de femme de ménage (oui, être tout le temps à la maison, c’est autant dire que ça ne reste pas propre très longtemps) et au milieu de tout ça, trouvez toujours le temps de travailler avec les urgences connexes. Sans parler du manque de temps pour moi et les projets qui sont mis en «stand by». Qui dit changements, dit perturbations qu’on le veuille ou non : Mon sommeil est perturbé, je dors mal depuis 10 jours et, par visite à effet cascade, moins de patience avec les enfants et moins d’énergie à investir dans tous ces domaines. Dans le feu de l’action, nous devions « faire » et quand nous le faisons, nous prenons moins de temps pour penser et ressentir. La première semaine passa donc, rapidement, passant d’un rôle à l’autre et essayant de tout concilier au mieux…

Ce week-end, la tension interne s’est quelque peu apaisée et avec sa chute, ma chute émotionnelle : larmes, tristesse. Oui cette situation n’est pas temporaire, oui ça va durer, non ce ne sera pas facile tous les jours. Le sens de ma vie est ébranlé, j’ai besoin de la reconstruire pour ce moment très spécial. Et à tout cela, s’ajoute une bonne dose de stress et de culpabilité de devoir travailler et donc d’avoir moins de temps pour donner à mes enfants pour leur enseigner le programme scolaire. J’envie les parents enseignants et navigue entre frustration et dépression.

Je sais que cette étape est temporaire et je m’en réjouis. Je ne dis pas que c’est simple mais c’est normal. Les symptômes de cette étape peuvent être divers et variés: fatigue, courbatures, maux de tête, éruption cutanée, etc. Notre corps nous parle! Il évacue les tensions accumulées depuis les jours précédents.

Les prochaines étapes de ma période de changement arriveront dans quelques-uns

Saisir la balle au bond

Saisir la balle au bond

Coaching et élan final

Il y a de ces propositions qui ne se refusent pas. Il y a de ces propositions qui nous stimulent. Il y a de ces propositions qui nous nouent le ventre. Et il y a celles qui réunissent ces deux derniers aspects en même temps. C’est là que ça se complique et qu’un élan particulier est demandé.

Il y a plusieurs mois, la proposition de donner un cours de 2 jours «Bases Coaching», à des adultes, m’a été faite. A ce moment-là, ça fait grave boum boum dans mon cœur: Quel plaisir ça doit être de pouvoir transmettre des informations, des connaissances et des partages d’expériences à des participants en soif d’apprentissage! Quand je m’y projetais, le tableau était beau et si agréable! Une incroyable possibilité de sortir de ma zone de confort et d’aller découvrir, encore plus loin, qui je suis et ce que je suis capable de faire. Quel joli défi!

C’est à ce moment-là, bien entendu, qu’une belle alerte émotionnelle est montée en moi: stress, crispation et mal de ventre. J’avais le trouillomètre à zéro et aucun élan! Ce petit rappel de mon égo ou mon intellect (mettez-y le mot qui vous convient), qui vient gentiment me titiller et appuyer sur le bouton qui fait mal: «Qui es-tu Solenne pour te prétendre être capable d’apprendre des choses aux autres?, «Es-tu bien sûre d’avoir les connaissances et l’expérience nécessaire?», «Il y a tellement de gens qui ferait ça bien mieux que toi». Problème de légitimité dites-vous? Syndrome de l’imposteur? Ha oui effectivement, ça me dit vaguement quelque chose (humhum…)

Après discussion avec des personnes de confiance qui m’ont donné de l’élan, avec celle qui m’offrait cette opportunité et qui, somme toute, n’aurait pas fait cette proposition à quelqu’un qu’il n’estimait pas être capable (du moins je l’espère) ainsi qu’un long dialogue (monologue ?!) avec moi-même, j’ai pris la décision de relever le défi. C’est parti pour un voyage dont je connais la destination mais absolument pas les conditions climatiques.

Je me suis donc lancée dans la rédaction d’un support de cours et j’ai pu constater, à travers les différentes lectures que j’ai faites dans ce cadre, que cela était facile et que j’avais beaucoup de plaisir à le faire! De ce fait, je me suis découverte une capacité que je n’aurai même pas osé imaginer. Première prise de conscience: en sortant des sentiers battus, non seulement on découvre le trésor tant attendu mais il y a également de fortes probabilités d’en découvrir d’autres, tout au long du chemin, puisque notre regard se porte sur un environnement inconnu.

Ensuite, il a été nécessaire pour moi de «fabriquer» ce cours, en termes de contenu, de rythme, d’exercices, de pause, etc. En d’autres mots, créer un déroulé pédagogique sans aucune connaissance spécifique dans la formation d’adulte, mais entourée des personnes compétentes en la matière qui ont pu m’aiguiller et m’accompagner dans ce processus. Il n’est pas nécessaire de vous dire que mon égo a refait surface à ce moment-là… «Comment Solenne oses-tu continuer dans ce projet sans avoir de formation d’adultes, comment oses-tu?». Ce dialogue ne s’est jamais arrêté, j’étais juste capable de le faire taire, par moment. et l’objectif me semblait encore si loin!

Jusqu’à ce vendredi soir. Ce vendredi soir qui annonçait que le lendemain matin, j’allais prendre la casquette de formatrice. Casquette que je n’avais jamais, à ce jour, posée sur ma tête. Là, je me suis pris un train. Non, un TGV en pleine tronche! Toutes mes croyances limitantes ont resurgi mais puissance mille. Mon égo également, avec tous les symptômes physiques que cela peut engendrer. Comme si je m’apprêtais à faire un saut à l’élastique et que là, j’y étais, je suis sur le bord, tout le matériel est en place et il ne reste plus «qu’à» sauter, à donner l’élan final. C’est cet instant-même qui déterminera toute la suite, à savoir de le faire, ou non. À ce moment-là, justement, je n’avais plus envie. L’élan, je ne voulais pas le donner, je voulais faire marche arrière, ne jamais avoir pris cette décision de tenter quelque chose de différent. J’aurai rêvé de trouver, par magie, un/e autre formateur/trice pour le donner ce fichu module. J’ai lâché prise sur ce stress et ces angoisses qui m’envahissaient et j’ai pleuré à chaudes larmes. C’était un mal pour un bien, ça m’en a libéré d’une certaine manière.

Je ne vous cacherai pas que ces 2 journées de formation n’ont pas été qu’une partie de plaisir: le temps de trouver sa place, son style. De gérer le temps, les questions. De prendre confiance en soi, en ce qu’on dit. Et d’encaisser physiquement le stress vécu qui engendre, chez moi, fatigue et maux d’estomacs.

Cette expérience ne peut que me confirmer, même si je le savais déjà, o combien il peut être difficile, mais VRAIMENT difficile, de sortir de sa zone de confort. Cela nous pousse dans nos retranchements, dans des états émotionnels loin d’être confortables et dans des peurs angoissantes. On se retrouve seul/e, seul/e face à soi-même. Face à nos doutes, à nos craintes, à nos croyances et à la valeur que nous nous portons. L’intensité sera évidemment proportionnelle à l’objectif et à l’importance qu’on lui porte (dans mon cas, importance haute. Avais-je réellement besoin de l’écrire?!).

Aussi forte sera cette étape, aussi fortes seront les émotions qui la suivront: Je viens de la terminer cette 2e journée. Je l’ai fait! Et je l’ai bien fait! Non, ma prestation n’était pas parfaite, oui il y a des pistes d’amélioration et oui j’ai été stressée et crispée. Mais je l’ai fait et ça, ce n’est pas rien. Je peux être fière de moi, je suis fière de moi, j’ai le droit de le dire et même de l’écrire. Je me sens heureuse, émue et nourrie par tous ces échanges riches. Autant j’ai apporté quelque chose à la vingtaine de participants/es présents/es, autant chacun et chacune d’entre eux/elles m’a permis de grandir et de découvrir tellement de choses en moi! J’ai une gratitude sincère pour ce que je viens de vivre et de partager. Je ne peux pas encore dire que mon égo avait entièrement tord et que, dorénavant, je n’aurai plus ce type de réflexions mais c’est certain que ce dialogue interne n’aura plus, à l’avenir, un volume aussi élevé et, de ce fait, autant d’impacts émotionnels désagréables et apprenez de nouvelles choses. Cela m’a permis, par-contre, de tordre le cou à certaines croyances, ce qui aura des répercussions dans d’autres domaines de ma vie, où elles pouvaient avoir une influence négatives inconscientes.

Je termine ce challenge avec un goût agréable, positif et enivrant, le sentiment d’avoir grandi et de continuer à avancer sur ce chemin qui est le mien. Il est jonché de grosses pierres parfois, tout lisse à d’autres moments. C’est cette variété de couleurs, de reliefs et de difficultés qui lui donne toute sa saveur. Je suis humaine et suis donc composée de toutes les émotions qui vont avec, les bonnes comme les moins confortables. Et que c’est bon!

Vous savez quoi? La bonne nouvelle dans tout ça, c’est que j’ai envie de recommencer mais chuuuuut, c’est un secret!!!

Et vous alors, c’est quand que vous le donnez cet élan final et que vous vous lancez dans le vide (avec un filet bien entendu)?

Authentiquement

Solenne

Décembre et son tourbillon d’émotions

Décembre et son tourbillon d’émotions

Coaching et émotions

Le mois de décembre : Mois qui signifie, dans notre société occidentale, la fin de l’année, une bonne dose de fatigue et un nombre de rendez-vous plus important que d’habitude en raison des sorties de boîtes, de Noël et du Nouvel An. C’est aussi la course : La course aux cadeaux, la course au sommeil et la course à la fin de l’année : comme si la terre allait s’arrêter de tourner à partir du 31 décembre à 23h59. Ajoutez à cela une absence de soleil, c’est le combo gagnant pour finir ce douzième mois de l’an sur les rotules !

Sans oublier les attentes que nous attribuons volontairement à cette période si particulière : Les espoirs d’offrir une période féérique aux enfants, pour qui on se donne un mal de chien à décorer la maison du sol au plafond et un sapin toujours plus éblouissant et émerveillant. Des repas gargantuesques autours desquels la famille entière est réunie dans l’objectif de passer une soirée remplie de beaux et doux moments partagés, qui resteront à jamais gravés dans les cœurs. Volonté cachée chez les parents de retomber en enfance, de retrouver cette période durant laquelle tout était facile, naïf, et crédule. Tout était beau et rose, le Père Noël existait avec son lot de magie et de miracles… Douce chimère dans laquelle il fait bon se blottir.

En ce 12 décembre 2019, jour de pleine lune d’ailleurs avec son amas de changements énergétiques, je constate que cette année est encore plus particulière et tellement différente des autres: En dehors de cette ambiance décrite ci-dessus, dans laquelle on s’inflige stress et fatigue malgré nous, un vent venu d’ailleurs souffle. Il souffle fort, très fort.

Depuis début décembre, peut-être avez-vous pu le constater, nous sommes envahis d’émotions très virulentes. A prime abord, ces émotions sont très inconfortables : frustration, susceptibilité et irritabilité. Le sentiment d’être à fleur de peau en permanence, un moindre petit rien nous fait réagir démesurément sans en comprendre la source. L’impression d’être tiré en arrière, de ne plus avoir l’entrain d’avancer sur son chemin et dans ses projets. La curieuse sensation de revivre des schémas et des croyances dont, pourtant, nous pensions être débarrassé. Où donc est passée cette sérénité qui nous est chère, cette tranquillité et cette paix intérieur qui nous permet de voir le verre à moitié plein et pas à moitié vide? Où donc est partie cette personne que nous sommes réellement intrinsèquement ? Elle ne peut quand même pas nous avoir quitté du jour au lendemain… Et surtout pas après tout le travail déjà accompli, ça serait un tel gâchis! Qu’y a-t-il à comprendre et d’où tout cela tombe  Le désagréable pressentiment d’être perdu.e, seul.e au milieu du désert sans aucun point de repère quant à la direction à prendre…

Cette année 2019 nous a permis d’avancer à une vitesse très importante, les étapes et les prises de conscience ont été nombreuses afin de nous aider à aller encore plus loin, encore plus haut. À l’aube de l’année 2020, ce dernier chapitre est là, telle une jolie piqure de rappel: Ce vent vient nous fouetter, nous déstabiliser et tente même de nous faire vaciller, voir tomber. Peut-être est-il même chargé de particules, tel du sable, qui nous empêche d’y voir clair et pourrait également nous rendre aveugle par moment. Comment avancer dans de tels conditions me direz-vous? Effectivement, cela n’est pas possible… Que faire alors?

Ne soyons pas dans un combat avec ce souffle qui prend sa source au travers des situations de vie que nous avons traversées ces derniers mois et qui vient vérifier si les apprentissages et les enseignements faits durant toute l’année sont bien imprégnés dans vos cellules. Ne luttons pas, accueillons-le les bras grands ouverts, cet ouragan est là comme un présent, comme un cadeau de Noël avant l’heure. Il est justement là pour nous permettre d’avancer et de creuser encore plus. Ne perdons pas de vue que plus nous serons heureux au quotidien et que nous sortirons de nos zones d’inconfort, plus, quand nous y retomberons, cela sera encore plus inconfortable: D’une part, nous avons perdu l’habitude d’y être et, de ce fait, nous sentons cette désagréable sensation d’y retourner. D’autre part, plus nous sommes en contact avec le bonheur et la lumière et que nous grandissons, plus la part d’ombre et d’inconfort est profonde et donc intense: nous la touchons de moins en moins souvent dans votre vie.

Ayons de la gratitude pour cette rafale, elle fait partie de nous. Accompagnons-la dans ses mouvements telle une danse entre elle et nous qui finalement est une danse avec nous-même, en toute simplicité. Cette tornade, qui nous appartient, est une part de notre être. Sans elle, nous ne serions pas qui nous sommes et cette part de nous, nous a été utile à un moment de notre vie. Ne l’oublions pas et remercions-la!

Néanmoins, ne lui offrons pas l’opportunité de souffler dans notre tête et de ne pouvoir en sortir. Ne laissons pas la possibilité à ce cyclone de tourner en rond à l’intérieur de nous voir même de prendre de l’ampleur. Accompagnons-le vers la sortie, toujours dans cette optique «air». Une fois cet exode effectué, tout reprendra sa place. L’agitation et la déstabilisation laisseront place au soleil et à la clarté. Vos besoins, vos priorités et vos décisions deviendront à nouveau évidentes et fluides pour relancer la machine, accompagnée d’une légère brise dans le dos, pour l’an 2020.

Cette sortie peut être entreprise de différentes manières, prenez celle qui vous parle, vous fait vibrer et laissez les autres pour plus tard ou pour d’autres…

Pour se faire, vous pouvez aller vous promener afin de vous oxygéner la tête et le corps. Toute activité sportive est la bienvenue durant ce cycle, de préférence en extérieur et seul.e. Vous pouvez également faire quelques grandes respirations régulières et profondes, en conscience. Afin de rester en lien avec qui vous êtes authentiquement sans ce blizzard. Si toute cette tourmente vous amène de la colère ou de la tristesse, accueillez-les également en confiance. C’est un cadeau de pouvoir leur permettre de s’exprimer car c’est ainsi que vous pourrez aller de l’avant. Si le besoin de pleurer ou de hurler se fait sentir, faites-le, sentez-vous libre J. Vous verrez comme la légèreté apparaît rapidement ensuite… Un simple moment avec vous-même peut aussi suffire: bain, méditation, repos, … Et si, malgré toutes ses tentatives vous vous apercevez que le souffle est toujours présent c’est qu’il est probable que vous soyez prêt.e à en faire quelque chose lors d’un accompagnement avec quelqu’un qui vous apportera un regard extérieur à la situation, si vous en avez envie/besoin.

Après 2 semaines de macération et de moments rien qu’à moi qui n’ont pas été suffisants pour « passer à autre chose », je suis passée à l’action et ai pris rendez-vous chez la personne qui résonnait juste, à ce moment-là. J’ai lâché quelque chose et je l’en remercie. Je suis maintenant plus légère, je me sens calme et sereine et prête à terminer ce mois de décembre positivement et avec le sourire qui me caractérise.

Prenez soin de vous en ce mois de décembre et excellente dernière ligne droite à toutes et tous!

Authentiquement

Solenne

Perdre son feu sacré – Coaching professionnel et coaching de vie

Perdre son feu sacré – Coaching professionnel et coaching de vie

Perdre son feu sacré et coaching

Il y a des appels téléphoniques qui font tout bizarre… Il y a cet appel où on m’a proposé d’écrire un article, moi qui suis persuadée de ne pas savoir écrire… Jolie croyance limitante, n’est-ce pas?

J’ai choisi de faire face à mes peurs, celles qui me disaient que je ne serai pas à la hauteur, que ça sera nul, que les gens vont se moquer ou encore simplement la peur de la page blanche… Je suis sortie de ma zone de confort et je suis fière d’être allée au-delà de ce que je pensais être capable, j’ai développé un nouveau potentiel.

Je suis heureuse aujourd’hui de pouvoir vous partager mon tout premier article.  J’espère qu’il vous plaira. Il a été écrit avec les valeurs qui me sont chers: Authenticité, liberté et plaisir.

Merci à la Voix des Femmes et à Virginie Claret de m’offrir cette magnifique opportunité de me dépasser et pour leur confiance.

IL FÛT UN TEMPS OÙ JE L’AVAIS PERDU CE FAMEUX FEU SACRÉ. Je n’étais pourtant pas si mal que ça, j’avais «tout pour être heureuse»: Un conjoint aimant, une maison, des enfants et un bon travail. Le tableau idéal de la famille parfaite me direz-vous… La face visible de l’iceberg vous dirais-je.

Mon titre d’économiste d’entreprise en poche, je m’étais jetée sur un emploi qui «paraissait bien aux yeux de la société et de ma famille». Je me suis enfermée, à travers mon éducation, dans un carcan de valeurs qui n’étaient pas les miennes. L’envie ultime était d’avoir un statut social et un confortable salaire. Je n’étais qu’une pâle caricature de moi-même. Une nana qui ne désirait qu’une seule chose: qu’on l’aime pour cette image purement matérielle et superficielle. Une femme parfaite et forte, du moins sur le papier, qui réussissait professionnellement. Une femme qui n’est jamais ni en colère, ni triste mais exclusivement dans son mental (douce chimère), l’archétype de la working girl.

Mais un jour, ce fameux travail perdit de son sens, j’étais démotivée, en manque de reconnaissance et j’avais la désagréable sensation d’en donner toujours plus sans rien recevoir en retour. Métro-boulot-dodo, j’étais débordée, et l’envie de me lever le matin diminuait de jour en jour. Je n’avais du temps ni pour mes enfants, ni pour moi. Le mot «vite» devait apparaître dans la presque totalité de mes phrases. J’étais absorbée par un tourbillon sans véritablement comprendre ce qui m’arrivait.

Malgré tout cela, j’étais convaincue que la vie était ainsi et qu’il fallait travailler durement pour «mériter» sa place. Ma vie n’était ni meilleure ni moins bonne que celle du voisin après tout. Je me cachais derrière mon confort de vie, à me complaire dans ma position de victime, car oui, je râlais souvent sur toutes les petites choses du quotidien qui prenaient des proportions invraisemblables. En une phrase, j’étais totalement inconfortable dans ma zone de confort.

Jusqu’au jour où mon corps a choisi de me trahir. Il m’avait déjà montré des signes : troubles alimentaires, insomnies, épuisement, larmes, panique… À force de me répéter «Je suis forte, cela n’arrive qu’aux autres, ça ira mieux après les vacances, patati patata» mon physique a décidé de me lâcher, certainement pour mieux me sauver.

En terme médical, c’est ce qu’on appelle un burnout: Du jour au lendemain, il ne m’était plus possible de sortir de chez moi. Chaque pas vers l’extérieur ou vers autrui me ramenait à un fort sentiment d’insécurité et d’angoisse. Les larmes coulaient sur mes joues à longueur de journée sans trouver un seul moyen pour les arrêter.

Plusieurs mois délicats ont suivi. J’ai eu besoin, dans un premier temps, d’accueillir avec bienveillance ces émotions chargées et dans un second temps, d’accepter ce sentiment d’être perdue et de ne plus savoir qui j’étais. Ensuite, j’ai décidé de partir à la recherche de moi-même.

Accompagnée par les personnes dont j’avais besoin, j’ai, d’abord, fait un travail de deuil : J’ai dit au revoir à cette Solenne que je n’étais plus et que je n’avais jamais réellement été.

ENSUITE, J’AI PRIS MON PIC À GLACE ET JE SUIS ALLÉ CHERCHER AU PLUS PROFOND DE MES ENTRAILLES Ce qui permettrait à mon cœur de retrouver son feu sacré. Ce n’est pas un travail évident, se retrouver face à soi-même, à ses limites et sa vulnérabilité, à toute cette glace qu’il est nécessaire de briser pour voir apparaître cette douce lumière jaune et rouge qui crépite. Ça fait mal, très mal..

Concrètement, j’ai arrêté d’avoir des attentes à l’égard des autres, je vis pour moi car JE suis ma priorité. J’ai appris à écouter mes besoins, à me respecter et à ne plus vivre à travers le regard des personnes qui m’entourent. J’ai déjoué ma croyance que tout le monde valait mieux que moi, j’ai repris confiance en moi et j’ai découvert qui j’étais, afin de ne plus avoir ce désagréable sentiment d’être le vilain petit canard (Coin coin) toujours à côté de la plaque.

Que se passe-t-il quand cette armure tombe? Et bien simplement la sensation d’être à SA place TELLE UNE FLAMME AU BOUT D’UNE ALLUMETTE. Je sais maintenant qui je suis. Quelle réussite de savoir ce que j’aime et ce qui me fait vibrer, cela me permet de me lever tous les matins sans avoir l’impression de travailler. Quand le feu sacré est là, tout devient comme une évidence!

Cette transformation a eu un tel impact dans ma vie, que j’ai décidé d’en faire quelque chose pour les autres à travers MON feu sacré: le coaching de vie. Mes sessions s’adressent aux êtres qui sont dans une démarche d’évolution privée ou professionnelle, qui souhaitent passer à l’action. Des âmes qui ne désirent plus se mentir à elles-mêmes et qui ont un profond besoin d’authenticité et de simplicité dans leur vie. À travers mes stages, faits d’un joli melting-pot de tout ce que j’ai pu expérimenter jusqu’à présent je désire apporter de la légèreté, du bonheur, un peu de folie et une expérience nouvelle. Je souhaite que les personnes repartent rayonnantes, en ayant le sentiment d’avoir vécu quelque chose d’unique, de différent. Avec la satisfaction d’avoir fait un cheminement intérieure et d’avoir découvert un trésor: leur propre étincelle.

Si j’ai pu entreprendre cette métamorphose, c’est que vous en êtes également capable. C’est un magnifique chemin, certes jonché d’embûches, mais il n’y a rien de plus beau que de partir à la découverte de la personne que nous sommes vraiment. Une fois ce feu retrouvé, il irradiera tout votre être, une nouvelle vie s’offrira à vous.

Processus de deuil et coaching de vie

Processus de deuil et coaching de vie

Processus de deuil et coaching

La terre s’est arrêtée de tourner… ou pas… c’est un processus de deuil. Non, je ne fais pas semblant que tout va toujours bien dans ma vie, je suis humaine. J’ai mes hauts mais j’ai également mes bas. Ces derniers jours, semaines,… j’ai pris soin de moi, pour vivre ce que je ressentais et laisser le temps à toutes ces émotions d’être là, de prendre leur place, pour mieux être assimilées et pour aller de l’avant par la suite… Je suis en processus de deuil…

Je vis depuis 3 semaines un deuil, le deuil d’une personne cher à mes yeux que la vie m’a retirée brutalement.

C’est une période douloureuse pour n’importe quel être humain et les étapes doivent être franchies, les unes après les autres, en douceur. Cela prend le temps qu’il faut, espace temporel totalement variable d’une personne à l’autre. Néanmoins, il est essentiel de ne pas brûler les étapes, de ne pas vouloir aller trop vite, sous peine de voir revenir au galop, tôt ou tard, une partie ou l’ensemble de ces émotions vives.

Parfois, certaines personnes ont le sentiment de ne pas arriver à «passer à autre chose», à «tourner la page» après plusieurs mois ou années… Souvent, c’est lorsqu’une de ces étapes n’a pas été intégrée ou vécue…

Comme tout un chacun, ces étapes, je les ai vécues et je continue de les vivre, cela durera probablement encore de nombreuses semaines… Voir plus…

Je suis passée par la 1re étape, celle du choc et du déni, lorsque la nouvelle est reçue: on ne veut pas y croire, c’est une plaisanterie, ce n’est pas possible, …

Lorsque j’ai compris que cela était vrai et que j’ai accepté que cela puisse l’être, la 2e étape prend place: la colère. Ajoutée à un fort sentiment d’injustice : Pas lui, pas maintenant, pas comme ça…

Une fois la colère vécue, c’est la peur et la négociation qui prennent place, la 3e étape: Si lui n’est plus, qui sera là, qui m’épaulera dans mes projets, qui me donnera envie d’aller de l’avant, qui m’apportera de si belles idées? Qui, quoi, comment, où, pourquoi… Tant de questions restées sans réponse… Et tant de «si» pour le ramener à la vie…

La plupart de ces «si», de ces interrogations et de ces négociations ne sont qu’illusion.

Les 3 étapes décrites ci-dessus ne sont pas si faciles et peuvent prendre plus ou moins de temps selon chacun.

4e étape du processus de deuil: la tristesse. Lorsqu’elle arrive, ça fait mal car c’est à ce moment-là qu’on a touché le fond, qu’on est allé au plus profond du processus et ça, ça pique!

Mais c’est un mal nécessaire pour aller de l’avant et rebondir. Il faut savoir prendre le temps nécessaire, tout fini par passer, rien n’est figé.

La bonne nouvelle de cette étape, c’est que dès qu’elle est passée, on va vers le mieux, on remonte, on accepte la situation telle qu’elle est, on en tire des enseignements et on en voit les points positifs (He oui, quoiqu’on en dise, il y a du positif partout, on en ressort toujours grandit, avec de nouveaux apprentissages…).

Notre état émotionnel s’améliore, il devient plus léger, quand bien même les périodes de tristesse sont toujours là, de temps à autre.

Je pardonne à la vie cette injustice, c’était sa destinée, c’est comme ça que ça devait se passer quoiqu’il en soit…

Si aujourd’hui je suis capable de mettre des mots sur la période que je traverse, c’est certainement parce que je suis dans cette étape d’acceptation, la 4e : La terre recommence à nouveau à tourner, la vie reprend son cours même si parfois des larmes coulent sur mes joues. J’ai à nouveau envie de vous partager des phrases inspirantes ou tout autre élément qui peut vous permettre d’améliorer votre quotidien, ou simplement de venir planter une graine qui, peut-être, un jour germera…

Sachez être bienveillant avec vous-même, laissez le temps au temps. Ces périodes de processus de deuil, aussi difficiles soient-elles, ne sont que passagères. Permettez-vous d’être en colère ou triste, par exemple. Plus vous vivrez ces émotions mieux vous vivrez tout court votre VIE.

Je vous souhaite, à toutes et tous, un magnifique été, profitez du beau temps, de la nature. Levez le pied, chérissez les gens qui vous entourent et profitez de leur présence.

Vivez, brillez et laissez exprimer votre plein potentiel!!!!

Merci de suivre cette page, merci pour tous vos commentaires, votre soutien, votre amour et tant d’autres choses.

Authentiquement,

Solenne

«Je te souhaite d’avoir trouvé cet oxygène qui te manquait et que, du haut de ton nuage, tu prennes enfin le temps d’admirer le paysage»

Coach de vie et zone de confort

Coach de vie et zone de confort

Sortir de sa zone de confort en tant que coach de vie

Bonjour le monde! En tant que coach de vie et après la théorie sur la zone de confort que j’ai publié, j’ai décidé de la mettre en action:

Je me suis donc lancé le défi du Wake up & Run ce matin.

Concrètement cela représente de se lever à 04:30 du matin et de courir dès 05:30, 5 kilomètres, objectif atteignable pour que ce soit profitable…

La coach de vie que je suis à fait face à toutes sortes de peur: appréhender le réveil et de me sentir vraiment mal, de ne pas y arriver sachant que je ne fais plus de sport depuis 5 ans, de cracher tripes et boyaux durant la course et d’avoir mal partout (ça, ça sera pour demain).

Au final, mon cerveau a, une fois de plus, créé des peurs qui ne se sont pas concrétisées: je me suis levée comme une fleur, c’était une magnifique expérience en très bonne compagnie, le lever de soleil valait le détour, j’ai croisé des supers personnes que je n’avais pas revu depuis longtemps et je me rends compte que ma condition physique n’est pas si catastrophique, avec un peu d’entraînement, mon cœur devrait se remettre en forme.

Moral de l’histoire : sortir de sa zone de confort, dépasser ses limites (ou du moins celles qu’on croit avoir), petit pas par petit pas, a du bon, l’estime de soi est reboostée, je suis terriblement fière de moi, ça permet d’aller de l’avant et ça, c’est fou ce que ça peut faire du bien.

Belle journée, moi je vais me reposer.

N.B. Quelques courbatures à la suite de ce défi ainsi qu’une jolie fatigue quand même… Mais une telle satisfaction d’être allée jusqu’au bout. C’est comme lors d’un saut en parachute, un peu d’adrénaline juste avant de sauter et ensuite un sentiment de joie et de liberté intense!

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